Vagabondages Cinématographiques - Longs métrages
Avant-première. Sortie le 28 janvier 2026
Arsénic | Mercredi 20 août | 14h
La Vie après Siham
Namir Abdel Messeeh
France, Egypte. 2025. Documentaire. 1h16
Scénario : Namir Abdel Messeeh
Image : Nicolas Duchêne
Son : Roman Dymny
Montage : Benoît Alavoine, Emmanuel Manzano
Musique : Clovis Schneider
Production : Oweda Films, Les Films d’ici
Avec : Siham Abdel Messeeh, Waguih Abdel Messeeh,
Nermine Abdel Messeeh, Namir Abdel Messeeh
Contacts : Météore Films
meteore-films.fr
+33 (0)1 42 54 96 20
Au moment de la disparition de Siham, Namir ne comprend pas qu’elle est partie pour toujours. Pour lui, une mère est immortelle. Namir enquête alors sur son histoire familiale, entre l’Égypte et la France. En miroir avec le cinéma de Youssef Chahine, une histoire d’exil se dessine. Pleine d’amour, aussi. Vivante, pour toujours.
« Je ne sais pas si l’on fait un jour vraiment le deuil de ses parents. Mais leur disparition est le moment qui permet de revisiter son histoire, d’affronter ses traumatismes et ses peurs, l’abandon, la séparation, d’interroger le sens de la perte de ceux que l’on croyait éternels, de conserver des traces. Pour raconter cette histoire, je jongle avec différents types d’images. Les différentes archives personnelles, mes anciens films, et les images que j’ai tournées au fil des années forment la trame de ce documentaire. Et pour sublimer cette mémoire familiale, autant que rendre hommage à l’imaginaire de ma mère, qui rêvait que je réalise de "vrais" films, romanesques, j’ai décidé d’y intégrer des extraits de films égyptiens des années 60 et 70, de Youssef Chahine et d’autres. Faire dialoguer ces images et les miennes transforme le chemin du deuil en un voyage universel, à travers le temps, la mémoire et le cinéma. » Namir Abdel Messeeh
Namir Abdel Messeeh passe ses premières années en Egypte avant de s’installer en France où il étudie la réalisation à la Fémis. Il réalise différents courts métrages avant d’aborder des sujets plus intimes avec Toi, Waguih en 2004. Son premier long métrage, La Vierge, les Coptes et moi, explore avec humour son rapport à sa terre natale et à sa famille copte. Sélectionné dans de nombreux festivals dont Cannes, Berlin et le festival international du film documentaire de Copenhague, le film reçoit le Tanit d’Argent aux Journées Cinématographiques de Carthage en 2011, le prix du meilleur documentaire au festival de Doha, et attire 112 000 spectateurs dans les salles de cinéma françaises. La Vie après Siham est son second long métrage, il était sélectionné à l’ACID à Cannes en 2025.
