Vagabondages Cinématographiques - Longs métrages
Plein air. Avant-première. Sortie le 6 mars 2024
Cinéma itinérant - Marminiac | Jeudi 24 août | 21h30

Inchallah un fils

Amjad Al Rasheed

Jordanie, France. 2023. Fiction. 1h53

Scénario : Amjad Al Rasheed, Rula Nasser, Delphine Agut
Image : Kanamé Onoyama (AFC)
Son : Nour Halawani
Montage : Ahmed Hafez
Musique : Jerry Lane, Andrew Lancaster
Production : The Imaginarium Films, Georges Films
Interprétation : Mouna Hawa, Haitham Omari, Yumna Marwan, Salwa Nakkara, Mohammad Al Jizawi, Eslam Al-Awadi, Seleena Rababah
Contacts : Pyramide
pyramidefilms.com
Tél. +33 (0)1 42 96 01 01
 

Jordanie, de nos jours. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage, afin de sauver sa fille et sa maison, dans une société où avoir un fils changerait la donne.

 

« J’ai grandi entouré de femmes. Lorsque j’étais enfant, elles évoquaient en ma présence les problèmes qu’elles rencontraient avec leurs maris, pensant que je n’écoutais pas ou que j’étais trop petit pour comprendre. Ainsi, j’ai vu que notre société et notre culture attendent des femmes qu’elles acceptent sans broncher le comportement abusif des hommes qui leur dictent leurs croyances et leur conduite. J’ai compris très jeune que les femmes font face à un schéma oppressif et normalisé. Inchallah un fils s’inspire de la lutte d’une parente proche, qui a vécu avec un homme qui lui a fait perdre peu à peu la notion de qui elle était. À la mort de son mari, ses biens auraient dû être répartis entre les plus proches parents du défunt, car le couple n’avait que des filles. Toutefois, les frères et sœurs de son mari ont renoncé à leur part pour que la veuve et ses filles puissent garder leur maison, en lui disant : « Nous te permettons de vivre chez toi ». Ils ont eu un comportement
exceptionnel à son égard, sûrement parce qu’ils étaient à l’aise financièrement. La formule « Nous te permettons » m’a interpellé. Que ce serait-il passé dans le cas contraire ? Qu’aurait-elle fait s’ils avaient exigé une part de sa maison ? Ces questions ont fait naître l’idée du film : montrer le manque de contrôle de nombreuses
femmes sur leur destin et la facilité avec laquelle leurs droits sont bafoués. » Amjad Al Rasheed

Amjad Al Rasheed est un réalisateur jordanien né en 1985. Après des études de cinéma, il a participé au Talent Campus du festival de Berlin 2007, puis réalisé cinq courts métrages remarqués et primés dans de nombreux festivals arabes et internationaux. Inchallah un fils est son premier long métrage, il était sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes en 2023.

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