Vagabondages Cinématographiques - Longs métrages
Plein air. Avant-première. Sortie le 27 décembre 2023
Cinéma de verdure | Samedi 26 août | 23h45 

L’Innocence

(ancien titre Monster)

Kore-eda Hirokazu

Japon. 2023. Fiction. 2h04

Scénario : Sakamoto Yuji
Image : Kondo Ryuto
Son : Tomita Kazuhiko
Montage : Kore-eda Hirokazu
Musique : Sakamoto Ryuichi
Production : AOI Pro. Inc
Interprétation : Ando Sakura, Nagayama Eita, Kurokawa Soya, Hiiragi Hinata, Tanaka Yuko
Contacts : Le Pacte
le-pacte.com
Tél. +33 (0)1 44 69 59 59

Le comportement du jeune Minato est de plus en plus préoccupant. Sa mère, qui l’élève seule depuis la mort de son époux, décide de confronter l’équipe éducative de l’école de son fils. Tout semble désigner le professeur de Minato comme responsable des problèmes rencontrés par le jeune garçon. Mais au fur et à mesure que l’histoire se déroule à travers les yeux de la mère, du professeur et de l’enfant, la vérité se révèle bien plus complexe et nuancée que ce que chacun avait anticipé au départ...

 

« Sakamoto Yuji, avec qui j’ai travaillé pour la première fois sur ce film, est le scénariste en activité pour qui j’ai le plus grand respect. Nous avons, dans nos récits, parlé de négligence, de délinquants et de familles recomposées. Il y a des thématiques et des résonances communes à nos histoires bien que nous les ayons écrites à des époques différentes. Cependant, nous les avons racontées chacun à notre manière. Comme si l’air que nous inspirions était le même, mais pas celui que nous expirions. Cette fois, nous avons réussi à faire un film ensemble en coordonnant notre respiration. Il s’agit d’un incident survenu dans une petite école, au fin fond du Japon, qui concerne des enfants, et qui a fini par creuser un gouffre immense entre les habitants de la région. Je me suis associé au développement du scénario en 2019 à l’invitation du producteur Kawamura Genki. C’était avant que le monde ne soit bouleversé par la Covid 19, mais ce qui me surprend, c’est que notre histoire se fasse l’écho des fractures qui apparaissent aujourd’hui entre les gens, les pays et les communautés partout dans le monde. » Kore-eda Hirokazu

 

Né en 1962 à Tokyo, Kore-eda Hirokazu suit des études de littérature avant de rejoindre la chaine de télévision Man Union où il réalise de nombreux documentaires. En 1995, son premier long métrage, Maborosi, inspiré du roman de Miyamoto Teru, reçoit l’Osella d’or pour la photographie à la 52e Mostra de Venise. La plupart de ses films suivants sont sélectionnés et récompensés au festival de Cannes : Distance (2001), Nobody Knows (2004, prix d’interprétation pour le jeune acteur Yagira Yuya), Air Doll (2009), Tel père, tel fils (prix du jury 2013), Notre petite sœur (2015), Après la tempête (2016), Une affaire de famille (Palme d’or 2018), Les Bonnes étoiles (2022) et Monster (2023). Kore-eda Hirokazu a également produit les films de jeunes cineastes japonais, comme Kakuto de Yusuke Iseya, présenté au festival de Rotterdam en 2003, Wild Berries (2003) de Nishikawa Miwa, Sway, de la même cinéaste, présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2006 et Death of a Japanese Salesman (2011) de Sunada Mami.

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